воскресенье, 24 ноября 2013 г.

Итоги Всероссийский конкурс по французскому языку. Страноведение.


Дорогие ребята и уважаемые родители,


давайте поздравим нашу Танечку Лобастову, ученицу 6 "Б" класса, которая заняла 9 место на Всероссийском конкурсе по французскому языку (Страноведение)!





Танечка, поздравляем! Так держать!
УЧИ! УЧАСТВУЙ!ПОБЕЖДАЙ!

Итоги Всероссийского конкурса "Россия спортивная"

Здравствуйте! Вот такое письмо я получила на днях и  решила поделиться им с Вами:
ОАО «Издательство «Просвещение» и Управление по образованию города Сочи поздравляют Вас с победой во Всероссийском конкурсе «Россия спортивная». В приложении к письму Вы найдете именной диплом.
Подарки победителям будут отправлены в ближайшее время.
Ждём Вас в качестве участника в наших следующих конкурсах.
С уважением,
Оргкомитет
Дело в том, что наши ученицы Николаева Настя  и Ванифатьева Дарья заняли первое место во Всероссийском конкурсе «Россия спортивная». ПОЗДРАВЛЯЕМ С ПОБЕДОЙ !!!! МОЛОДЦЫ!!!
УЧИ! УЧАСТВУЙ! ПОБЕЖДАЙ!
Юлия Алексеевна

среда, 20 ноября 2013 г.

вторник, 12 ноября 2013 г.

текст для аудирования для 11 класса «J’ai plongé à 17 ans.»

«J’ai plongé à 17 ans.»

1. Je suis né dans une famille sans problèmes financiers. Nous habitions Versailles. Mon père était très autoritaire. Ma sœur et moi, nous n’avions pas le droit de rien faire en dehors de l’école. Je ne pouvais aller jouer au foot avec mes copains, ni les amener à la maison. Le pire, c’est qu’il ne justifiait jamais ses décisions. «C’est comme ça», disait-il. Je trouvais ça stupide, injuste, révoltant. A force, j’ai fini par croire que j’étais différent des autres. Une chose était insupportable: nous ne parlions jamais, ou de choses insignifiantes. «Tu as fait ta chambre?» «Quelles notes as-tu eues aujourd’hui?» De sujets graves, ou qui nous tenaient à cœur, jamais. Je souffrais beaucoup de devoir tout garder pour moi. A 9 ans, mon meilleur ami a déménagé. Ça a été un drame pour moi. Je n’ai pu en parler à personne.

2. Je suis tombé dans la drogue. Je pense, c’est pour me créer une nouvelle famille. C’était l’époque des hippies. Leur mode de vie m’attirait. Un copain m’avait dit qu’il pouvait se procurer du hasch. J’ai eu envie d’essayer. En fait, ça m’a rendu complètement malade: j’ai eu très mal à la tête, j’ai vomi horriblement...

3. A 17 ans, j’ai eu une grosse déception amoureuse. Mon père a réagi d’une façon originale: «Une de perdue, dix de retrouvées...» Et notre conversation a arrêté là. Puis tout est allé très vite. Un soir de Noël, un copain m’a proposé un acide, du LSD. J’ai essayé. J’avais tellement envie de tout oublier... Je ressentais des choses puissantes, très sensuelles, je voyais des images dans lesquelles je n’étais pas. Juste ce qu’il me fallait pour m’oublier... J’en prenais avec les copains, ou seul à la maison. Mes parents ne s’apercevaient de rien.

4. Avec des copains, on s’est mis à fabriquer des ordonnances! La drogue, c’est comme un nouveau disque. On t’en parle, tu n’a qu’une envie, c’est de l’acheter, tu l’écoute cinquante fois, puis tu en as marre, tu changes de disque. Sauf qu’avec la drogue, c’est pire, car tu espères qu’elle va résoudre tes problèmes. Et quand tu n’en as plus, tu te retrouves toujours aussi mal dans tes basquets... A l’époque, je pesais 50 kg pour 1,86 m. Je me droguais chaque jour. Bref, j’étais devenu un drogué légal.

5. Jusqu’au jour оù j’ai trop forcé... C’est le SAMU qui m’a récupéré. Je me suis réveillé trois jour plus tard, à l’hôpital, en pleurant comme une gosse. J’avais touché le fond. J’ai décidé alors de vivre. J’ai rencontré un psychiatre, un vrai. Il n’y connaissait pas grand chose en toxicomanie, mais il avait une façon de me regarder, de m’écouter, de croire en moi... Je n’ai jamais repiqué. Et je ne le ferai pas. Parce que la drogue n’a plus rien à m’apprendre. Et puis parce que j’ai un projet: créer ma famille, élever mon fils. Je serai pour lui le pire et le meilleur exemple. Le pire pour être tombé aussi bas, et le meilleur pour m’en être sorti.